Dimanche matin, l’empereur…

Bon, je secoue un peu mon inertie pour me saisir de ce relais tendu…
D’autant qu’il fut mentionné que ce dimanche était plein de poésie et de finesse… Hum ?
Certes.
Cela était-il dû à la grâce inextinguible de la maîtresse de maison, qui, toujours ravissante dans son pyjama, et coiffée avec nonchalance par les doigts de Morphée (oui, ce Morphée dont on ne parle généralement que des bras.), papillonnait inefficacement devant le four fumant ?

Finesse ? Certainement pas celle de nos tailles sous l’assaut du solide brunch que nous engloutîmes … Cuisse de dinde et gnocchetti tricolores arrosé de thé, café, jus d’orange, et tartines (pardon, la tartine n’arrose rien, j’en conviens).

Poésie, peut-être dans le dessin souple et incurvé de la trajectoire de Paulette qui s’élançait pleine d’allant à l’assaut des virages de l’Aveyron. Les passagers, quoique tendus, ne manquaient pas d’apprécier le paysage étonnant du Causse comtal, tout sec, rocheux, à peine ébouriffé par une végétation d’un genre « alpillesque ». Au détour d’un dernier virage, une exclamation (positive celle-ci) ponctua la découverte du site de Rodelle . Hameau étiré sur une crête et calé sous une roche calcaire, qui rappelle un peu la morphologie de Najac

Là, l’excursion s’agrémenta de diverses grimaces et attitudes gymniques, justifiées par un reportage photo intense. Pour des images poético-bucoliques à base de paysages, de fontaines, de chat, s’adresser à Topi, quant à un aspect pragmatique de notre vaillante ballade, voir avec Le L’Esbrouff.

Mais le temps nous rattrapa, et faisant fi de toute finesse ou poésie, nous regagnâmes le foyer euh le frigo, cap maintenu par la vigilance du L’Esbrouff et son gogogadget au GPS. (Mon AX ne s’était jamais sentie aussi importante qu’avec cette petite antenne magnétique !)

Hélas, vint le moment de rendre mes amis à leurs vies citadines…

Depuis, la cathédrale, l’AX et moi-même guettons votre retour…

A bientôt , et bons baisers d’ici !